Inclusion des personnes en situation de handicap : bonnes pratiques au travail et au quotidien

L’inclusion des personnes en situation de handicap est un moteur puissant. Pour les individus, les équipes et pour l’ensemble de la société. Cependant, elle ne se limite pas au monde professionnel ! Elle s’incarne aussi dans nos gestes du quotidien.

C’est pourquoi, à l’occasion de la Semaine Européenne pour l’Emploi des Personnes en situation de Handicape (SEEPH), nous souhaitions vous partager un guide simple et accessible. Afin de mieux comprendre comment, chacun à son échelle, peut contribuer à une société plus juste et inclusive.

Portrait d'un groupe de personnes en situation de handicap

Inclure au travail : les fondamentaux

Logo accessibilité

L’inclusion commence par un environnement accessible :
– Des locaux adaptés (entrées, circulations, ascenseurs, sanitaires…)
– Des postes de travail ajustés à chaque besoin (mobilier, logiciels, matériel d’aide, réduction du bruit, éclairage adapté…).

Dans certaines situations, il peut être nécessaire :
– De proposer des aménagements d’horaires.
– De mettre à disposition d’espaces calmes pour les personnes neuroatypiques.
Conseil : Ces ajustements doivent être réévalués régulièrement pour rester pertinents.

L’organisation du travail joue aussi un rôle essentiel !
– Les missions, les consignes et les priorités doivent être clairement définies.
– Certaines tâches peuvent être fractionnées pour faciliter leur réalisation.
– Des pauses supplémentaires doivent être aménagées en cas de fatigue liée au handicap.
Conseil : Proposer la présence d’un tuteur ou d’un référent permet de garantir un soutien et une compréhension partagée.

Logo culture d'entreprise

L’inclusion repose également sur une culture d’entreprise ouverte et bienveillante. Elle passe par :
– Des échanges naturels, dénués d’infantilisation.
– Une lutte active contre les préjugés.
– Une communication positive dépourvue d’héroïsation ou de misérabilisme. Par exemple, une mise en lumière des réussites.

Le recrutement et la formation sont des leviers tout aussi importants.
– Rédiger des offres d’emploi accessibles et lisibles.
– Adapter les entretiens, notamment en matière de durée, de supports visuels ou de pauses.
– Être transparent sur les aménagements possibles.
– Former les équipes et les managers au handicap.
– Proposer des contenus pédagogiques accessibles.
– Garantir des perspectives d’évolution réelles et équitables.

Enfin, l’inclusion nécessite un accompagnement continu.
– La collaboration avec Cap Emploi, les MDPH, les ESAT, les Entreprises Adaptées ou les SAVS… permet de construire des parcours solides et accompagnés.
– Un suivi RH individualisé, une écoute active des besoins spécifiques et la mise à disposition d’un espace interne où chacun peut signaler des difficultés assurent un environnement adaptable et durable.
Conseil : Les aménagements doivent évoluer en fonction des situations, car l’inclusion est un processus vivant.

L’inclusion au quotidien : tout ce qu’il faut savoir

Au-delà du monde professionnel, l’inclusion des personnes en situation de handicap se construit aussi dans les gestes simples du quotidien.
Conseils :
– Adopter un comportement naturel, sans pitié ni infantilisation.
– S’adresser directement à la personne concernée.
– Demander systématiquement avant d’aider, pour proposer sans imposer.
– Poser la question essentielle : « De quoi as-tu besoin ? ».

Une communication adaptée est importante pour favoriser des interactions sereines :
– Regarder la personne,
– La laisser prendre le temps de formuler une réponse,
– Utiliser un langage simple au besoin…
Notez bien qu’il est également nécessaire de s’adapter aux personnes neuroatypiques ou ayant des troubles cognitifs. Faire preuve de patience, repérer les signes de surcharge sensorielle comme le bruit, la lumière ou la foule, permet de proposer un environnement plus apaisé.

L’accessibilité dans le quotidien se traduit par de petites attentions qui facilitent la vie. Tenir une porte, libérer un passage, proposer une aide, ou simplement veiller à ne pas occuper un espace réservé…
Lors de sorties, prévoir un lieu accessible change radicalement l’expérience :
– Un cinéma sous-titré,
– Un restaurant adapté,
– Une balade sans obstacles…
Et lorsqu’un lieu ne correspond pas aux besoins, il est toujours possible d’anticiper un plan B.

Enfin, comprendre les handicaps invisibles est indispensable. Qu’il s’agisse de TDAH, d’autisme, d’anxiété, de maladies chroniques, de douleurs ou d’épilepsie… Ces handicaps ne se voient pas mais impactent profondément la vie quotidienne.
Il est essentiel de :
– Ne jamais minimiser les besoins exprimés.
– Ne pas juger les pauses ou la fatigue.
– Comprendre que certains environnements peuvent être extrêmement éprouvants.
Conseil : Proposer un espace calme ou un moment de répit peut parfois faire toute la différence.

Inclure, c’est aussi choisir des partenaires engagés

Dans le monde professionnel, tout le monde ne peut pas recruter directement. En revanche, tout le monde peut soutenir l’inclusion des personnes en situation de handicap, à travers ses achats et ses collaborations :

  • Faire travailler un ESAT. Les ESAT sont des établissements spécialisés dans l’insertion professionnelle et sociale de personnes en situation de handicap.
  • Solliciter une entreprise adaptée . Les EA sont des entreprises du milieu ordinaire qui emploient 55% de personnes présentant un handicap.
  • Faire appel à des structures engagées dans l’insertion.
  • Ou collaborer avec des entreprises comme Fika. Ces dernières soutiennent directement l’activité économique des ESAT et EA, et le développement des compétences des travailleurs.

L’inclusion des personnes en situation de handicap, une culture à développer au quotidien

Rappelons-le : chaque personne en situation de handicap est avant tout… une personne. Avec ses compétences, sa personnalité, ses passions, son humour. Le handicap ne définit jamais quelqu’un. Il en fait partie, mais ne le résume pas.

De même que l’inclusion n’est pas un ensemble de règles figées. C’est une démarche vivante, évolutive et collective. En adoptant ces bonnes pratiques, en collaborant avec des acteurs engagés et en restant attentifs aux besoins de chacun, nous pouvons construire une société plus juste, plus douce et plus accessible.

Chez Fika, nous continuerons à y contribuer, de la terre à l’assiette. Si vous souhaitez un savoir plus, cliquez-ici.

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